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Les fusils suisses après 1900
de 1911 à 1957

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Les fusils d'ordonnance de l'armée suisse de haut en bas : 
1 Mousqueton 1931 - 3 Mousquetons 1911 - 1 Fusil 1889 - 1 Fusil long 1911
L'oncle Raymond a fait son école de recrue à Payerne en 1959 comme chauffeur. Ici en mai 1959 avec son mousqueton 31
No 257644.
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Moi, en 1959 avec le mousqueton, la baïonnette et le casque de mon oncle Raymond.

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Le fusil suisse à répétition Modèle 1889 (abrégé M-­1889 ou IG-­1889) est un fusil militaire à répétition qui fonctionne selon le principe de fonctionnement de la culasse à mouvement rectiligne (système Schmidt) et adoptés par l'armée suisse en 1889 en remplacement du fusil Vetterli. Ce fusil se distingue par son système de culasse mobile développée par le colonel Rudolf Schmidt (1832-­‐1898) et sa munition, la 7.5 x 53,5 mm (7,5 mm GP90) conçue par le major Edouard-­‐Alexandre Rubin (1846-­‐1920). Le principe de culasse à mouvement rectiligne vivra de 1889 à 1957 et inspirera le colonel Adolf Furrer pour le développement de la culasse du mousqueton 1931. (190.14.08.15)

Modèle ci-dessous : No 93081
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Le fusil d’infanterie 11 produit dès 1913 et le mousqueton 11 seront introduits de 1914 à 1915 et remplaceront le fusil 1889/1900. Les fusils numérotés jusqu'à 350 000 sont du modèle 96/11, dû à la transformation du modèle 89/96. Ces armes, comme le mousqueton 11 font partie du système de 1911. Les fusiliers et les carabiniers de l'élite et de la landwehr sont équipés du fusil d’infanterie 11, l'infanterie du landsturm va l'avoir dès 1934. (90.14.08.15)

Modèle ci-dessous: No 332490 P55
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Le mousqueton 1911 (abrégé Mq. 11 ou K 11) est une arme militaire utilisée par l'armée suisse et qui reprend le principe de fonctionnement de la culasse à mouvement rectiligne (système Schmidt) du fusil Schmidt-­‐Rubin Modèle 1889. Il tire la munition 7,5 mm GP11. Produit dès 1913, les derniers exemplaires furent assemblés fin 1936. Le mousqueton 11 comme le fusil suisse d'infanterie 1911 sont des armes du système de 1911, elles seront remplacées par le mousqueton 31. La différence la plus notable entre les armes qualifiées de mousquetons et de fusils tient en la longueur de l'arme. Les fusils, plus longs, représentant l'optimum balistique pour la cartouche GP 11, équipaient l'infanterie, tandis que le mousqueton, plus court donc moins encombrant, équipait des troupes comme la cavalerie, les cyclistes, le génie, l'artillerie, les motocyclistes ou encore les mitrailleurs (en fait, ceux pour qui l'arme à épauler n'est pas l'arme principale). À la fin de leurs obligations militaires, l'arme d'ordonnance peut être conservée par le soldat, elle passe ainsi du statut Armée à Privé et le marquage P  est poinçonné sur l'arme. ( No 208051­‐80.11.08.15) (2 x 70.14.08.15)

3 modèles ci-dessous: No 182838 - 60895 - 208051
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Le mousqueton suisse 1931 ci-dessous (abrégé Mq. 31 ou K 31) est une arme militaire à répétition qui fonctionne selon le principe de fonctionnement de la culasse à mouvement rectiligne (système Schmidt) du Fusil Schmidt-­Rubin Modèle 1889, mais repensé par Adolf Furrer sous la dénomination: système W+F, culasse Furrer. L'appellation "Schmidt-­‐Rubin K31" est donc un abus de langage. Produit à 721 680 exemplaires dès 1933, il a été introduit non pas par un réarmement général, mais peu à peu dans l'armée suisse dès 1935. Les derniers exemplaires militaires furent produits en 1958 et en 1972 pour les privés. Baionnette 1899. Le Mq. 31 utilise la munition 7,5 mm GP11 et sera remplacé par le Fass 57 dès 1957. De nombreux tireurs continuent de l'utiliser et certains, à l'équiper pour le tir à longue distance (TLD). À la fin des obligations militaires, l'arme d'ordonnance peut être conservée par le soldat, elle passe ainsi du statut Armée à Privé et le marquage P est poinçonné sur l'arme. En plus de l'armée, le mousqueton 31 a été également distribué aux douanes, à la gendarmerie et forces de polices, à l'équipe suisse de tir ainsi qu'une série privée aux particuliers. En 1957, la Garde suisse pontificale fut dotée de 100 mousquetons 31 dont 20 furent remplacés en 1981. Dès 1991, les mousquetons 31 sont remplacés par des Fass 90 (SIG‐550).
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Le mousqueton 31 No 257644 et sa baïonnette du même numéro, de l'oncle Raymond ER 1959 à Payerne. Il me les a légués le 8 août 2015.
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Le barda du militaire suisse dans les années 1950. Le sac à poil et 4 cartouchières de l'oncle Raymond.


Le sac à pain, gamelle, gourde, couteau, cuillère et fourchette et
4 cartouchières sont de l'oncle Raphy. Ici à droite lors de son ER en 1956.
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Pour d'évidentes raisons de sécurité d'Etat, nous ne dévoilerons pas l'identité de ce beau et fier soldat de l'armée suisse en 1959. En 2015, Il m'a légué, avec honneur, son arme d'ordonnance, le mousqueton 31 ci-dessus, puis finale-ment tout son barda !
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Mousqueton modèle 1931 No 98390 du soldat Alexandre Boulgaris

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la Rose et le fusil

Mon ami Jean-Marc Boulgaris Ambassadeur de Suisse retraité, qui avait eu la gentillesse de préfacer mon livre ''Les Mercenaires de la Vallée d'Illiez'' m'a légué le mousqueton 31 de son père, soldat recruté à la mobilisation en 1939 dans le génie comme mineur affecté au fort de Chillon.

 

Alexandre Boulgaris marié 2 enfants (29.01.1899 - 17.07.1974) ci-contre

Il était bijoutier-orfèvre à Montreux et il avait créé la fameuse Rose d'Or de Montreux en 1961 (ci-dessus) et bien d'autres créations comme la masse en argent massif du Recteur de l'Université de Lausanne et de l'orfèvrerie d'église.

Il était le descendant d'une longue lignée de bijoutiers grecs. Un des ancêtres cousin, Sotírios Voúlgaris italianisé en Sotirio Bulgari s'était installé à Rome en 1884 et avait fondé la prestigieuse Maison Bulgari.

 

L'autre cousin, le père d'Alexandre, Michel Boulgaris tenait la bijouterie de la Grand Rue à Montreux et l'Impératrice Elisabeth de Habsbourg Impératrice d'Autriche et Reine de Hongrie appelée Sissi (1837-1898), passionnée d'histoire et de langue grecques, lui rendait régulièrement visite pour parler grec avec lui.

Belle histoire !

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la Rose et le fusil

Le SIG SG 510 est le fusil automatique officiel de l'Armée suisse entre 1957 et 1989 sous la dénomination "Fusil d'Assaut 1957" abrégé "F ass. 57", en allemand "Sturmgewehr 57" abrégé "Stgw. 57". Il s'agit d'un fusil automatique fabriqué pour l'armée suisse par SIG entre 1959 et 1983.

Il remplace le mousqueton 31, le pistolet-mitrailleur modèle 43/44 et le fusil-mitrailleur modèle 1925, armes du fantassin utilisées jusque-là. Le F ass. 57 a été remplacé graduellement par le F ass. 90 plus connu sur le marché international comme le SIG-550 dès 1987.

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Mon cousin Eric (à gauche sur la photo ci-dessus) a fait son école de recrue en 1975 à la caserne de la Poya à Fribourg. Puis en 1977 il effectua l'école de sous-officier dans les transmissions d’infanterie de montagne. Une brillante carrière militaire l'amena ensuite jusqu'au prestigieux grade de sergent. Au fait de sa gloire il abandonna la chose militaire pour devenir médecin spécialiste FMH en neurologie.

Le 23 septembre 2018 à l'issue d'une cérémonie haute en couleur, et d'un repas magnifique, il me légua son FAS 57 ci-dessus, sa sabretache de sous-officier (A. Zbinden Delémont) sa gourde dont il m'a assuré qu'elle n'avait connu que de l'eau...et le casque No 844502 A d'Albert, son père qui était capitaine dans les troupes motorisées.

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Mon cousin Jacques lors de son ER dans l'aviation à Magadino m'a légué son barda !

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Mon grand-père paternel Fridolin (1898-1958) a fait son école de recrue en tant que sanitaire à Bâle en 1919, l'école d'appointé (?)  à Genève en 1920 puis il aurait été nommé caporal.

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L'évocation de la mobilisation 1914/1915 est assez curieuse dès lors que mon grand-père a fait son école de recrue en 1919 soit un an après l'armistice de la Grande Guerre.

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Cette évocation de la guerre de 14-18 (en mauvais état) était encadrée et stockée dans la grange de mon grand-père maternel à la Thiésaz. Elle fut récupérée par mon oncle Raphy et m'a été donné le 16 octobre 2019 par ma tante Laurette.

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Moi ! à l'école de recrue juillet-octobre 1972 sur la route de St Luc avec le fass SIG 57 et au Mont Blanc de Cheillon 3'870 m.
Moi ! en cours de répétition septembre 1975 sur les hauts de Verbier avec le fass SIG 57.
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Mon père Bernard fusilier à l'école de recrue de Lausanne en 1947.

Ma fratrie militaire en 1976 :

2 soldats et un lieutenant-médecin

1978 reddition de mes affaires militaires
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